Centrale nucléaire de Civaux: Les risques et dangers de l’énergie nucléaire


Veröffentlicht am 16.11.2023 in der Kategorie Atomkraft von Axel Mayer

Centrale nucléaire de Civaux: Les risques et dangers de l’énergie nucléaire


L'exploitation de l'énergie nucléaire est un danger pour l'homme et l'environnement.
L’exploitation et l’enrichissement de l’uranium, tout comme la fabrication du combustible, nuisent à l’environnement et mènent à des maladies, voire même la mort chez l’homme. En fonctionnement normal, la centrale nucléaire de Civaux rejette de la radioactivité cancérogène dans la nature. Un accident grave ou une attaque terroriste peut avoir lieu à tout moment et mettrait la vie et la santé de centaines de milliers de personnes en danger. De grandes zones seraient inhabitables à long terme. Les centrales et les armes nucléaires sont des « sœurs-siamoises »L’utilisation « civile » de l’énergie nucléaire conduit à la prolifération des armes nucléaires dans le monde. Les usines de retraitement sont encore plus problématiques et dangereuses que les centrales nucléaires. Le pouvoir et la prise d'influence des groupes nucléaires EDF, EnBW, Areva et Siemens sur la politique sont antidémocratiques. Ils essaient de faire oublier leur coresponsabilité quant au changement climatique en faisant de la propagande pour la protection du climat. Les déchets nucléaires produits dans les centrales nucléaires doivent être stockés en sécurité pendant un million d’années et mettent la vie des générations futures en danger.


La centrale nucléaire de Civaux:
Centrale nucléaire de Civaux: Propriétaire - EDF
Début de la construction: 1988
Mise en service du premier réacteur: 1997
Mise en service du dernier réacteur: 1999
Nombre de réacteurs: 2
Puissance: 1450 MWe par réacteur
Puissance totale: 2900 MWe


Toute centrale nucléaire produit,
par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Civaux, Element "absturz-jet.jpg" not found!d’une puissance de 1450 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 2900 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des réacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accident grave.

Centrale nucléaire de Civaux: Incidents


  • 1998 : Fissures sur le circuit de refroidissement du réacteur à l'arrêt
  • Le 12 mai 1998, alors que l'unité était à l'arrêt, une fuite d'eau estimée à 30 m3/h s'est produite en raison d'une fissure sur un coude de la tuyauterie du circuit de refroidissement à l'arrêt du réacteur no 1. Après avoir isolé la voie accidentée, le refroidissement du réacteur à l'arrêt a été assuré par la seconde voie. Les procédures ont été appliquées et la fuite a été stoppée quelques heures plus tard. Les 230 m³ d'eau faiblement radioactive échappés ont été, selon le directeur de la sûreté nucléaire (DSIN), entièrement récupérés dans le puisard du réacteur.
  • Les expertises ont montré que les fissures étaient provoquées par un mauvais mélange des eaux chaudes et froides à l'intérieur du circuit. À l'époque de l'incident, un défaut de qualité des tubes avait aussi été évoqué.
  • À la suite de cet incident, EDF a déchargé les quatre réacteurs du « palier N4 », c'est-à-dire l'autre réacteur de Civaux et les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz qui étaient tous porteurs du même défaut. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorisera ces réacteurs à redémarrer plus de dix mois après l'incident. Cet incident a été classé au niveau 2 de l'échelle INES.
  • 2001 : Défaut d'étanchéité de l'enceinte de confinement
  • En juin 2001, à la suite du premier test de mise en pression, l'ASN publie un avis d'incident, classé au niveau 1 de l'échelle INES, à cause d'un « défaut d'étanchéité de l'enceinte ». Le béton des enceintes, autant interne qu'externe, s'avère être fissuré.
  • 2007 : Dépassement d'activité à la cheminée
  • En 2007, lors du déchargement du combustible du réacteur no 1, un dépassement d’activité avait été constaté à la cheminée à cause du dégazage d'assemblages fuitards. Plusieurs crayons d'assemblage combustible identifiés comme fuitards subissent alors des investigations afin d’identifier l’origine de leurs défauts.[source insuffisante]
  • 2012 : Présence de tritium sous la centrale
  • Le 13 janvier 2012, l'analyse d'un prélèvement réalisé dans un puits de contrôle de la qualité des eaux souterraines avait révélé la présence élevée de tritium dans les eaux souterraines situées sous la centrale nucléaire de Civaux, à une concentration de 540 becquerels/litre (Bq/L) contre une valeur de 8 Bq/l'attendue. L'ASN publie un rapport sur cet événement classé au niveau 1 de l'échelle INES. Les investigations menées sur les installations ont montré que cette radioactivité, de l'ordre d'un vingtième de la limite autorisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'eau potable, a pour origine un écoulement d'eau provenant des réservoirs d'effluents situés au-dessus du puits de contrôle. L'eau de cette nappe souterraine, qui communique avec la Vienne, n'est utilisée ni pour l'eau potable ni pour les besoins agricoles. Deux défaillances sont à l'origine de cet écoulement : un robinet défectueux et un bassin de rétention non étanche. Des travaux ont été engagés rapidement, sur les réservoirs de stockage comme sur le dispositif de rétention qui se situe en dessous. Une réfection totale du revêtement a été réalisée.
  • 2015/2018 : Défaut de résistance au séisme de tableaux d’alimentation électrique
  • L'ASN signale en 2018, une fois les réparations effectuées, un défaut de résistance au séisme de tableaux d’alimentation électrique des réacteurs de Civaux 1 et 2 et de Chooz 1, défaut détecté par EDF dès 2015 et 2016. Cette anomalie est classée au niveau 1 de l'échelle INES pour les réacteurs de Civaux et au niveau zéro pour celui de Chooz.
  • 2021 : Fissures sur le circuit d'injection de sécurité
  • En 2021, lors de la visite décennale du réacteur no 1 démarrée en août, EDF détecte des fissures de corrosion sous contrainte sur le système d’injection de sécurité (RIS) du circuit primaire. Le réacteur n°2 est mis à l'arrêt le 20 novembre pour effectuer des contrôles qui révèlent le même défaut. Après réparations, la tranche 1 est reconnectée au réseau le 25 janvier 2023 et la tranche 2 le 3 avril 202328.
  • 2022 : Fuite radioactive dans l'enceinte du réacteur n°1
  • Une fuite a été détectée le 2 novembre 2022 lors de l'épreuve hydraulique décennale du circuit primaire. Un dispositif d’épreuve a cédé, entrainant une fuite de 80 m3 d'eau faiblement radioactive dans le local d’instrumentation du cœur situé sous le réacteur dans l'enceinte de confinement. L'arrêt de la fuite a nécessité l'intervention d'un robot. La date de redémarrage est maintenue au 8 janvier 2023, dans l'attente de l'évaluation de l'impact de cet aléa sur la durée de l'arrêt pour maintenance

Wikipedia


Un article du journal Marianne au sujet du danger des centrales nucléaires :

Centrales nucléaires : un accident de type Fukushima pas exclu en France

Le JDD publie les bonnes feuilles de "Nucléaire, danger immédiat", un livre-enquête qui révèle des inquiétudes particulières autour de la centrale de Tricastin, située dans la Drôme, mais aussi autour de fissures détectées sur les cuves de plusieurs autres sites.

D'ici à 2028, 48 réacteurs nucléaires vont atteindre l'âge respectable — mais canonique pour une centrale — de 40 ans. Ce qui rend pressante la question de l'usure des cuves, au cœur de l`enquête de Thierry Gadault et Huges Demeude, publiée sous le titre "Nucléaire : danger immédiat" (Flammarion), dont le JDD publie les bonnes feuilles ce dimanche 4 février...

Lisez tout l`article ici.


Ce type de réacteurs
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.

Pour pouvoir évacuer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner la fusion du coeur.

Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) entrent en fusion, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.

2023 Actuel :


Mini-centrale nucléaire américaine bien trop chère : projet annulé.
De nombreux reportages des médias français sont très partiaux sur l'avenir, les centrales nucléaires « petites, rentables et vertes » et les lobbyistes nucléaires français font également la promotion des « réacteurs du futur ».
Le mouvement écologiste met depuis longtemps en garde contre les dangers (prolifération !) et les coûts de ces nouveaux réacteurs et il est désormais clair aux États-Unis que les coûteuses mini-centrales nucléaires n'ont aucune chance sur un marché fonctionnel, car l'électricité produite par l'énergie éolienne et solaire est beaucoup moins cher.



Énergie nucléaire? Potentielles armes nucléaires!
Le plus grand problème de l’énergie nucléaire, c'est la menace envers toute forme de vie dû à la propagation mondiale de centrales nucléaires, de mines d’uranium et au marché noir de plutonium. Pourquoi des pays comme le Pakistan et Corée du Nord ont-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé un moyen d’utiliser « l’énergie nucléaire pacifique » pour construire des armes nucléaires.
Chaque centrale nucléaire, ancienne ou nouvelle, représente une menace pour la paix mondiale, comme le montre clairement le conflit en Ukraine. Mais nous ne pouvons pas pointer du doigt ces pays et en même temps utiliser l’énergie nucléaire partout.
De quel droit les « pays nucléarisés » se permettent de vouloir interdire l’utilisation de choses qu’ils ont eux-mêmes ? Tout comme le colonialisme, la division du monde en deux classes nucléaires ne peut durer. Les pays qui exploitent l’énergie nucléaire, qui prolongent les durées des centrales, qui spéculent sur la construction du nouveau EPR, donnent au reste du monde de bonnes raisons de construire des centrales nucléaires et aussi des armes de destructions massives et encouragent la prolifération de cette technologie et menace ainsi toute vie sur terre.
L’idée folle de construire de nouvelles petites centrales nucléaires dans le monde entier est un programme suicide mondial.


Pourquoi de nombreuses personnes en France sont-elles encore favorables à une énergie nucléaire dangereuse ?
En France, la majorité des sociétés de médias appartiennent à quelques lobbyistes nucléaires et milliardaires.



Incidents


Le 12 mai 1998, une fuite d'eau — estimée à 30 m³ heure — s'est produite en raison d'une fissure sur un coude de la tuyauterie du circuit de refroidissement du réacteur n°1. Après avoir isolé la voie accidentée, le refroidissement du réacteur a été assuré par la seconde voie. Le réacteur a été ramené à un état « sûr » 50 jours plus tard, au début du mois de juillet 1998. Les 230 m3 d'eau radioactive échappés ont été, selon le directeur de la sûreté nucléaire (DSIN), entièrement récupérés dans le puisard du réacteur. Les expertises ont montré que les fissures étaient provoquées par un mauvais mélange des eaux chaudes et froides à l'intérieur du circuit.

Suite à cet incident, EDF a déchargé en urgence tous ses réacteurs du « palier N4 », c'est-à-dire l'autre réacteur de Civaux et les 2 réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz qui étaient tous conçus avec le même défaut. L'ASN autorisera ces réacteurs à redémarrer plus de 10 mois après l’incident. Cet incident a été classé au niveau 2 de l'échelle INES.

Source: Wikipedia

Pourquoi le lobby nucléaire français pousse-t-il si fort à la construction de nouvelles centrales nucléaires?


Parce que l’électricité écologique issue du vent et du soleil est de plus en plus moins chère que l’électricité issue des nouvelles centrales nucléaires!
Le coûteux chantier de construction permanente, la nouvelle centrale nucléaire britannique de Hinkley Point, bénéficiera d'un tarif de rachat de 11 centimes de kWh et d'une compensation supplémentaire garantie contre l'inflation. Cela représente une rémunération d'environ 22 centimes au cours de la dernière année de financement. A titre de comparaison : l’électricité des éoliennes offshore britanniques coûte entre 4 et 6 centimes et l’électricité de la centrale solaire d’Al Shuaiba coûte environ 1,04 centime.
De nouvelles petites centrales nucléaires, les réacteurs au thorium, fournissent également une électricité extrêmement coûteuse. Les premières entreprises nucléaires américaines qui voulaient construire de petites centrales nucléaires sont en faillite !
Pourquoi devrions-nous nous appuyer sur une technologie dangereuse, coûteuse et à haut risque comme le réacteur au thorium alors que nous disposons d’alternatives rentables et respectueuses de l’environnement ?


Le Plutonium d'AREVA tue à Fukushima
Le plutonium d'AREVA tue à Fukushima et les armes nucléaires, dans le prolongement d'AREVA, mettent en danger la paix dans le monde .
Une partie des radiations qui tuent des humains au Japon, vient de l'entreprise française AREVA .

Le réacteur détruit n° 3 de Fukushima fonctionne avec un combustible au Plutonium (MOX) extrêmement dangereux. La radioactivité s'échappant du réacteur n° 3 chasse les humains de leurs terres et lieux d'habitation et met en danger l'homme, la nature et l'environnement. L'entreprise nucléaire française AREVA livrait du combustible MOX à Fukushima.

AREVA, Macron, Le Pen et EDF : En exportant le nouveau réacteur EPR dans les zones sensibles, nous apportons la lumière au monde


Que faire ?


Si vous regardez cette exposition, si vous vous mettez sérieusement en colère contre EDF, AREVA, contre les partis politiques pro nucléaires, si vous serrez les poings au fond de votre poche, si vous grincez des dents la nuit........., mais si par ailleurs vous restez inactif, cela ne changera strictement rien.

  • Engagez-vous dans la lutte pour l’arrêt des centrales nucléaires et contre le programme Euroréacteur !
  • Ne votez pas pour les partis nucléaires.
  • Informez-vous. Devenez plus énergique. Participez aux travaux et actions du Sortir du nucléaire.
  • N’acceptez pas que votre fournisseur de courant électrique vous expose aux dangers de ses centrales nucléaires. Changez de fournisseur et choisissez en un qui vend du vrai courant d’origine renouvelable.
  • Ne vous gênez pas d’aborder le sujet du nucléaire sur votre lieu de travail, dans votre association, chez vous à la maison.
  • Ne vous laissez pas manipuler et dresser contre vos voisins européens. Car le lobby nucléaire mène son jeu par-delà les frontières. Nous aussi, les protecteurs de l’environnement, avons intérêt à travailler de façon transfrontalière.
  • Engagez-vous pour la protection de l’humain, de la nature, de l’environnement ainsi que pour un développement durable et compatible avec les lois de notre planète.
  • N’ayez pas peur d’afficher votre engagement à travers une lettre de lecteur, un autocollant appliqué sur une fenêtre, sur la bicyclette, sur la poubelle, sur la voiture ou une inscription sur votre portail.
  • Pensez à faire des économies d’énergie et entrez avec nous dans l’âge solaire.


Axel Mayer


Près de 40 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl
Les champignons sont toujours contaminés. Vous vous souvenez de l'accident de Tchernobyl. La politique française a oublié Tchernobyl.


Vous pouvez utiliser ce texte et nos graphiques pour vos travaux sur l’écologie, pour des fiches d’informations ou pour votre site.
Nous serions reconnaissant, si vous mettiez un lien vers cette page.




Danger: Centrales nucléaires en France:
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Liens externes:
Réseau sortir du nucléaire - Pourquoi sortir du nucléaire?