Centrale nucléaire de Gravelines : Les risques et dangers de l’énergie nucléaire
Veröffentlicht am 16.11.2023
Centrale nucléaire de Gravelines : Les risques et dangers de l’énergie nucléaire
L'exploitation de l'énergie nucléaire est un danger pour l'homme et l'environnement.
L’exploitation et l’enrichissement de l’uranium, tout comme la fabrication du combustible, nuisent à l’environnement et mènent à des maladies, voire même la mort chez l’homme. En fonctionnement normal, la centrale nucléaire de Gravelines rejette de la radioactivité cancérogène dans la nature. Un accident grave ou une attaque terroriste peut avoir lieu à tout moment et mettrait la vie et la santé de centaines de milliers de personnes en danger. De grandes zones seraient inhabitables à long terme. Les centrales et les armes nucléaires sont des « sœurs siamoises ». L’utilisation « civile » de l’énergie nucléaire conduit à la prolifération des armes nucléaires dans le monde. Les usines de retraitement sont encore plus problématiques et dangereuses que les centrales nucléaires. Le pouvoir et la prise d'influence des groupes nucléaires EDF, EnBW, Areva et Siemens sur la politique sont antidémocratiques. Ils essaient de faire oublier leur coresponsabilité quant au changement climatique en faisant de la propagande pour la protection du climat. Les déchets nucléaires produits dans les centrales nucléaires doivent être stockés en sécurité pendant un million d’années et mettent la vie des générations futures en danger.
La centrale nucléaire de Gravelines :
Propriétaire : EDF
Début de la construction : 1974
Mise en service du premier réacteur : 1980
Mise en service du dernier réacteur : 1985
Nombre de réacteurs : 6
Puissance : 910 MWe par réacteur
Puissance totale : 5460 MWe
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Toute centrale nucléaire produit,
par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les six réacteurs de Gravelines, d’une puissance de 910 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 5460 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des réacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accident grave.
Un article du journal Marianne au sujet du danger des centrales nucléaires :
Centrales nucléaires : un accident de type Fukushima pas exclu en France
Le JDD publie les bonnes feuilles de "Nucléaire, danger immédiat", un livre-enquête qui révèle des inquiétudes particulières autour de la centrale de Tricastin, située dans la Drôme, mais aussi autour de fissures détectées sur les cuves de plusieurs autres sites.
D'ici à 2028, 48 réacteurs nucléaires vont atteindre l'âge respectable — mais canonique pour une centrale — de 40 ans. Ce qui rend pressante la question de l'usure des cuves, au cœur de l`enquête de Thierry Gadault et Huges Demeude, publiée sous le titre "Nucléaire : danger immédiat" (Flammarion), dont le JDD publie les bonnes feuilles ce dimanche 4 février...
Lisez tout l`article ici.
Ce type de réacteurs
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.
Pour pouvoir évacuer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner la fusion du coeur.
Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) entrent en fusion, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.
Énergie nucléaire? Potentielles armes nucléaires!
Le plus grand problème de l’énergie nucléaire, c'est la menace envers toute forme de vie dû à la propagation mondiale de centrales nucléaires, de mines d’uranium et au marché noir de plutonium. Pourquoi des pays comme le Pakistan et Corée du Nord ont-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé un moyen d’utiliser « l’énergie nucléaire pacifique » pour construire des armes nucléaires.
Chaque centrale nucléaire, ancienne ou nouvelle, représente une menace pour la paix mondiale, comme le montre clairement le conflit en Ukraine. Mais nous ne pouvons pas pointer du doigt ces pays et en même temps utiliser l’énergie nucléaire partout.
De quel droit les « pays nucléarisés » se permettent de vouloir interdire l’utilisation de choses qu’ils ont eux-mêmes ? Tout comme le colonialisme, la division du monde en deux classes nucléaires ne peut durer. Les pays qui exploitent l’énergie nucléaire, qui prolongent les durées des centrales, qui spéculent sur la construction du nouveau EPR, donnent au reste du monde de bonnes raisons de construire des centrales nucléaires et aussi des armes de destructions massives et encouragent la prolifération de cette technologie et menace ainsi toute vie sur terre.
L’idée folle de construire de nouvelles petites centrales nucléaires dans le monde entier est un programme suicide mondial.
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.
Pour pouvoir évacuer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner la fusion du coeur.
Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) entrent en fusion, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.
2023 Actuel :
Mini-centrale nucléaire américaine bien trop chère : projet annulé.
De nombreux reportages des médias français sont très partiaux sur l'avenir, les centrales nucléaires « petites, rentables et vertes » et les lobbyistes nucléaires français font également la promotion des « réacteurs du futur ».
Le mouvement écologiste met depuis longtemps en garde contre les dangers (prolifération !) et les coûts de ces nouveaux réacteurs et il est désormais clair aux États-Unis que les coûteuses mini-centrales nucléaires n'ont aucune chance sur un marché fonctionnel, car l'électricité produite par l'énergie éolienne et solaire est beaucoup moins cher.
Énergie nucléaire? Potentielles armes nucléaires!
Le plus grand problème de l’énergie nucléaire, c'est la menace envers toute forme de vie dû à la propagation mondiale de centrales nucléaires, de mines d’uranium et au marché noir de plutonium. Pourquoi des pays comme le Pakistan et Corée du Nord ont-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé un moyen d’utiliser « l’énergie nucléaire pacifique » pour construire des armes nucléaires.
Chaque centrale nucléaire, ancienne ou nouvelle, représente une menace pour la paix mondiale, comme le montre clairement le conflit en Ukraine. Mais nous ne pouvons pas pointer du doigt ces pays et en même temps utiliser l’énergie nucléaire partout.
De quel droit les « pays nucléarisés » se permettent de vouloir interdire l’utilisation de choses qu’ils ont eux-mêmes ? Tout comme le colonialisme, la division du monde en deux classes nucléaires ne peut durer. Les pays qui exploitent l’énergie nucléaire, qui prolongent les durées des centrales, qui spéculent sur la construction du nouveau EPR, donnent au reste du monde de bonnes raisons de construire des centrales nucléaires et aussi des armes de destructions massives et encouragent la prolifération de cette technologie et menace ainsi toute vie sur terre.
L’idée folle de construire de nouvelles petites centrales nucléaires dans le monde entier est un programme suicide mondial.
Pourquoi de nombreuses personnes en France sont-elles encore favorables à une énergie nucléaire dangereuse ?
En France, la majorité des sociétés de médias appartiennent à quelques lobbyistes nucléaires et milliardaires.
Centrale nucléaire de Gravelines : Incidents / Événements significatifs
- 2020 La centrale nucléaire de Gravelines fête ses 40 ans de mise en service.
- 2016 La constitution de la région Hauts-de-France pourrait induire une implication plus forte de ce territoire sur son destin énergétique, comme cela est suggéré dans une thèse de doctorat à Paris-Sorbonne.
- Après l'accident nucléaire de Fukushima de mars 2011, les centrales européennes et françaises doivent faire l'objet de nouvelles études de vulnérabilité face aux séismes et tsunamis (des « stress tests » ont été annoncés par l'Europe (et par François Fillon) pour quatre aléas : inondation, sismique, risque lié à la perte de refroidissement et mesures limitant les conséquences d'un accident), avec l'expertise disponible, dont celle de la WENRA (Association des autorités de sûreté nucléaire des pays d'Europe de l'Ouest).
Lors d'un examen de sûreté décennal, des études de conformité des ouvrages de génie civil, structures et matériels vis-à-vis du risque sismique ont été faites au regard d'un « nouveau référentiel de sûreté ». selon la CLI, « des contrôles ont permis d'identifier que certaines de ces analyses avaient été omises ou réalisées de manière incomplète » dans le périmètre des stations de pompage. « Les équipes techniques ont aussitôt mené à bien ces analyses », concluant qu'en fonctionnement normal, la sûreté n'est pas réduite, mais qu'« en cas de séisme aussi important que le plus fort séisme enregistré depuis mille ans dans les régions d'implantation de ces unités, des structures métalliques (escaliers, consoles…) ou des panneaux préfabriqués en béton, situés dans les stations de pompage, en dehors de la partie nucléaire des installations, pourraient endommager potentiellement des équipements nécessaires d'un des circuits de refroidissement de la centrale » (circuit présentant des redondances de matériels dont la défaillance enclencherait des procédures préétablies visant à assurer le refroidissement des réacteurs). Cet « écart de conformité » (niveau 1 de l'échelle INES) vis-à-vis du risque sismique, est dit « générique » car commun à sept centrales nucléaires (Gravelines ainsi Blayais, Cruas, Flamanville, Paluel, Penly et Tricastin)56. Il a été déclaré à l'ASN le 8 décembre 2010. Des études et travaux de renforcement sont prévus (pour 5 à 6 mois). Le CNPE de Gravelines a aussi connu plusieurs fois une fermeture intempestive de clapets anti-souffle de systèmes de ventilation, le 17 juillet 199457 et en 2010.- 2013 D'après EDF, le 3 décembre 2013 le départ d'incendie qui « a été détecté vers 16 h 50 sous la toiture d'un bâtiment de l'unité de production n° 3, dans la partie non nucléaire de l'installation » et qui aurait été maîtrisé à 18 h 02 « n'a pas eu d'impact sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement ».
- 2012 Le 6 juin 2012, un arc électrique sur un pylône transportant du 225 000 volts a provoqué un feu au niveau de l'isolant servant de point d'attache au câble. Cette ligne à haute tension est destinée à assurer l'alimentation de secours de la centrale nucléaire.
- 2010 En 2010, sept rapports d'incidents notables à la centrale de Gravelines ont été publiés par l'Autorité de Sûreté Nucléaire, dont deux concernaient des incidents survenus en 2009.
L'installation nucléaire de Gravelines est la première usine électronucléaire au monde à avoir franchi, le 27 août, la barre symbolique des mille milliards de kWh produits (cela représente deux années de la consommation d'électricité de la France, 60 de celle de la région Nord-Pas-de-Calais, 7 années de la consommation d'une ville de 350 000 habitants et 1 000 de celle d'une ville comme Lille).- 2009 Le 9 août 2009, un incident se produit à la centrale lors d'une opération de maintenance : une barre d'uranium menace de tomber. L'incident est qualifié de « significatif » et d'« exceptionnel » et classé 1 sur l'échelle INES61.
- 2007 Hors les anomalies génériques pouvant affecter des réacteurs de centrales distinctes, la centrale de Gravelines a fait l'objet en 2007 (à fin février) de quatre avis d'incidents de niveau 1 sur l'échelle INES.
- 2006 En 2006, une pullulation de Cténaires faillit provoquer l'arrêt d'un réacteur par colmatage des prises d'eau du système de refroidissement.
Le 30 mars 2006, lors des opérations d'arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur no 3, il a été détecté que ce réacteur avait été privé durant un an de la commande automatique d'un circuit assurant son refroidissement en cas d'accident : un fil électrique du système de protection du réacteur n'avait pas été rebranché en 2005, lors du précédent arrêt. D'autres systèmes de protections étaient néanmoins opérationnels. Cette défaillance a été classée au niveau 1 sur l'échelle INES, qui en compte sept.- 1999 et 2002 Le 5 février 2002, trois « clandestins » sri-lankais, cherchant apparemment à rejoindre la Grande-Bretagne, se retrouvent par erreur à l'intérieur de la centrale. Ils s'étaient introduits dans un camion contenant du matériel radioactif et n'avaient pas été détectés lors du premier contrôle à l'entrée de la centrale.
En 1999, tour à tour, des Kosovars puis des Sri-Lankais se retrouvent par la même voie dans la centrale.- 1989 Un type de vis inadéquat est détecté sur le système de commande des soupapes de protection contre les surpressions du circuit primaire du réacteur no 1. En cas de surpression, ces soupapes n'auraient pas fonctionné correctement. L'évènement est classé au niveau 3 de l'échelle INES malgré les justifications présentées par l'exploitant EDF pour un déclassement au niveau.
Source: Wikipedia
Pourquoi le lobby nucléaire français pousse-t-il si fort à la construction de nouvelles centrales nucléaires?
Parce que l’électricité écologique issue du vent et du soleil est de plus en plus moins chère que l’électricité issue des nouvelles centrales nucléaires!
Le coûteux chantier de construction permanente, la nouvelle centrale nucléaire britannique de Hinkley Point, bénéficiera d'un tarif de rachat de 11 centimes de kWh et d'une compensation supplémentaire garantie contre l'inflation. Cela représente une rémunération d'environ 22 centimes au cours de la dernière année de financement. A titre de comparaison : l’électricité des éoliennes offshore britanniques coûte entre 4 et 6 centimes et l’électricité de la centrale solaire d’Al Shuaiba coûte environ 1,04 centime.
De nouvelles petites centrales nucléaires, les réacteurs au thorium, fournissent également une électricité extrêmement coûteuse. Les premières entreprises nucléaires américaines qui voulaient construire de petites centrales nucléaires sont en faillite !
Pourquoi devrions-nous nous appuyer sur une technologie dangereuse, coûteuse et à haut risque comme le réacteur au thorium alors que nous disposons d’alternatives rentables et respectueuses de l’environnement ?
Le Plutonium d'AREVA tue à Fukushima
Le plutonium d'AREVA tue à Fukushima et les armes nucléaires, dans le prolongement d'AREVA, mettent en danger la paix dans le monde .
Une partie des radiations qui tuent des humains au Japon, vient de l'entreprise française AREVA .
Le réacteur détruit n° 3 de Fukushima fonctionne avec un combustible au Plutonium (MOX) extrêmement dangereux. La radioactivité s'échappant du réacteur n° 3 chasse les humains de leurs terres et lieux d'habitation et met en danger l'homme, la nature et l'environnement. L'entreprise nucléaire française AREVA livrait du combustible MOX à Fukushima.
AREVA, Macron, Le Pen et EDF : En exportant le nouveau réacteur EPR dans les zones sensibles, nous apportons la lumière au monde
Que faire ?
Si vous regardez cette exposition, si vous vous mettez sérieusement en colère contre EDF, AREVA, contre les partis politiques pro nucléaires, si vous serrez les poings au fond de votre poche, si vous grincez des dents la nuit........., mais si par ailleurs vous restez inactif, cela ne changera strictement rien.
- Engagez-vous dans la lutte pour l’arrêt des centrales nucléaires et contre le programme Euroréacteur !
- Ne votez pas pour les partis nucléaires.
- Informez-vous. Devenez plus énergique. Participez aux travaux et actions du Sortir du nucléaire.
- N’acceptez pas que votre fournisseur de courant électrique vous expose aux dangers de ses centrales nucléaires. Changez de fournisseur et choisissez en un qui vend du vrai courant d’origine renouvelable.
- Ne vous gênez pas d’aborder le sujet du nucléaire sur votre lieu de travail, dans votre association, chez vous à la maison.
- Ne vous laissez pas manipuler et dresser contre vos voisins européens. Car le lobby nucléaire mène son jeu par-delà les frontières. Nous aussi, les protecteurs de l’environnement, avons intérêt à travailler de façon transfrontalière.
- Engagez-vous pour la protection de l’humain, de la nature, de l’environnement ainsi que pour un développement durable et compatible avec les lois de notre planète.
- N’ayez pas peur d’afficher votre engagement à travers une lettre de lecteur, un autocollant appliqué sur une fenêtre, sur la bicyclette, sur la poubelle, sur la voiture ou une inscription sur votre portail.
- Pensez à faire des économies d’énergie et entrez avec nous dans l’âge solaire.
Axel Mayer
Près de 40 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl
Les champignons sont toujours contaminés. Vous vous souvenez de l'accident de Tchernobyl. La politique française a oublié Tchernobyl.
Vous pouvez utiliser ce texte et nos graphiques pour vos travaux sur l’écologie, pour des fiches d’informations ou pour votre site.
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Danger: Centrales nucléaires en France:
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